Questions et réponses avec Bhante Urgyen Sangharakshita
au Centre bouddhiste Triratna de Paris, le 23 juin 2007.
Au mois de juin 2007, Bhante Urgyen Sangharakshita est venu passer quelques jours à Paris pour rencontrer les personnes qui fréquentent le Centre bouddhiste Triratna de Paris. Outre des rencontres individuelles ou en petits groupes, il a participé une séance ouverte de questions et réponses. Les questions, préparées à l'avance par les membres de la sangha qui souhaitaient en poser, ont été lues par Vassika. Les réponses de Sangharakshita ont été interprétées par Barbara et par Christian, deux des membres de la sangha du Centre.- Préambule de Vassika.
- « À ton retour en Angleterre, comment as-tu vécu ce retour en Occident et quelle vision as-tu eu de notre société, à l'aune de ton expérience bouddhiste ? »
- « J'aurais pensé que la souffrance aurait produit plusieurs grands Bouddhas, mais il me semble qu'il n'y ait pas autant de personnes que ça qui se soient engagées sur le chemin de la sagesse. Pourquoi est-ce ainsi ? »
- « Est-ce que la note de musique existe ? Peut-être pas - mais elle me pénètre. Est-ce que j'existe ? Peut-être pas, mais l'amour qui me remplit existe. »
- « Peux-tu nous donner un exemple de pratitya-samutpada (coproduction conditionnée) appliqué à autre chose qu'au processus de la renaissance ? »
- « Peux-tu expliquer pourquoi la conscience apparaît en premier, et même séparément des quatre autres skhandas, dans la Roue de la Vie ? »
- « Avec recul, dirais-tu que la pratique du bouddhisme est plus efficace pour être heureux que mener une vie simple, ou suivre une pratique chrétienne ou autre ? »
- « Quand tu as décidé de créer un ordre qui ne serait ni laïque ni monastique, était-ce une réponse créative aux conditions particulières à l'époque en Occident, ou que cela correspond à une évolution naturelle de la pratique du bouddhisme ? »
- « L'AOBO (ancien nom de la Communauté Triratna) est un ordre qui n'est ni laïque ni monastique. Cela rend cette tension entre vie mondaine et vie spirituelle encore plus présente dans notre pratique. Quels conseils donnerais-tu sur la façon la plus créative de travailler avec cette tension ? »
- « Ici nous nous sommes focalisés sur le bouddhisme en tant que pratique personnelle, plutôt que sur la création d'une société nouvelle. Penses-tu qu'il soit important que nous rééquilibrions les choses ? »
- « Penses-tu qu'il y a des parties du monde qui sont particulièrement mûres pour le Dharma ? »
- « Peux-tu dire quelques mots par rapport à ta relation aujourd'hui au Bouddha, au Dharma et au transcendantal ? »
- « Combien de langages penses-tu qu'il connaissait à la fin de sa vie ? »
- « As-tu des conseils particuliers à nous donner en tant que pratiquants du Dharma ici à Paris ? »
- Conclusion de Vassika